![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
The Raconteurs : "Consolers of the lonely" Bedtime stories mercredi 3 septembre 2008, par |
DANS LA MEME RUBRIQUE :
|
![]() |
![]() |
![]() |
Meg White étant hors-course pour le moment, Jack White a mis à profit ce congé forcé pour réactiver les Raconteurs, ce side-project éclipsé par le succès monumental des White Stripes. Un projet qui présente une nouvelle définition de la notion de Supergroupe, à savoir une collaboration qui regroupe une superstar du rock et trois de ses potes qui, pour avoir déjà quelques faits d’armes à leur actif, n’en restent pas moins des artistes à la renommée confidentielle par rapport à White.
En dehors de ce casting tout droit venu de Detroit et des conditions de diffusion assez particulières de l’album (qui fut seulement annoncé une semaine avant sa sortie, c’est quoi les Raconteurs ? Simple : comme leur nom l’indique, ce sont des types qui racontent. Qui revisitent la musique qu’ils apprécient en y injectant tout ce qu’ils peuvent comme influences et apports personnels. Les ingrédients de base sont donc résolument roots, et Consolers of the lonely parvient à assurer tout autant dans les rares ballades folk (These stones will shout) que dans les pures déflagrations garage (Salute your salution), le peloton central étant constitué, lui, d’une mixture bouillonnante de blues, de rock, de pop, de mariachi et de stoner. L’influence de Jack White est en tout cas prédominante, à tel point qu’on peut parfois se demander si on n’a pas tout bêtement affaire à des White Stripes bis. Il subsiste néanmoins une différence de taille : le groupe principal de White est devenu aujourd’hui plus éclectique qu’à ses débuts et, surtout, davantage porté sur une relecture inspirée de la musique américaine. Pour les Raconteurs, il s’agit donc moins d’être le refuge artistique par opposition au groupe célèbre obligé de tenir compte un minimum des attentes du public et des impératifs de vente, que d’être le défouloir dyonisiaque de White et sa bande, celui où on joue fort et sans complexes dans ce qui semble être un état permanent de semi-improvisation. Dans l’esprit en en se livrant à une comparaison peut-être hasardeuse, ce que Kyuss aurait pu être aux Queens of the Stone Age s’il avait survécu en parallèle. Bref, les Raconteurs, c’est du lourd, du graisseux, du blues des marais qui copule sauvagement avec la country des étables et le rock de la grande ville, où se mélangent les riffs de guitares titanesques de Led Zeppelin et les portraits fordiens de Bob Dylan... Peut-être pas toujours de la manière la plus inspirée qui soit, mais dans un bordel et une bonne humeur communicative auxquels on ne peut qu’adhérer corps et âme. |
|
![]() |
Il y a 5 contribution(s) au forum. ![]() (1/4) 4 octobre 2016 ![]() (2/4) 14 avril 2009, par Anna Rob ![]() (3/4) 4 septembre 2008, par HB ![]() (4/4) 3 septembre 2008 |
![]() |
The Raconteurs : "Consolers of the lonely" 5 septembre 2008 [retour au début des forums] tiens, il m’avait semblé que c’était de rock’n’roll qu’on parlait ici... ;)
|