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Get Cape. Wear Cape. Fly : "The chronicles of a Bohemian teenager" Pochette surprise mardi 17 octobre 2006, par |
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Les bonnes surprises de la rentrée, ce n’est pas une légende, ça existe. A côté des frais de dernière minute, des réparations de voiture et autres menus tracas de la vie quotidienne, il existe quand même de belles choses. Ce premier album du songwriter anglais Sam Duckworth en fait partie. On appelle ça de la folktronica, outre-manche. Et ça vaut le coup.
Sam Duckworth a tout de la petite légende de la musique indépendante. Ce premier album de son projet au nom étrange a été enregistré dans sa chambre (ben tiens) et mélange allègrement guitares et textures électroniques. Je dis textures, car il ne s’agit pas ici de trouver des beats alléchants, mais bel et bien de sonorités, d’orgues et de petites triturations attendrissantes. De beaux refrains en perspective, également, puisque le magnifique The chronicles of a Bohemian teenager (Part two), single en puissance, permet à l’auditeur de voyager dans sa tête. Perso, ça me donne envie de rouler jusqu’au grand nord canadien et de m’y poser jusqu’à la fin de l’été indien, mais c’est une autre histoire, très personnelle, celle-la... Mais cet album, c’est aussi une histoire personnelle, finalement. Parfois, on pense à The Postal Service ou à The Notwist, mais il y a quelque chose d’autre, de plus sensible, de moins expérimental quelque part. En fait, on s’imagine plus être en face d’un jeune Lloyd Cole qui aurait commencé la musique dans les années 2000 et aurait découvert les machines par la même occasion. La guitare tantôt acoustique, tantôt folk, permet de livrer des morceaux émouvants, comme l’ouverture Once more with feeling ou la comptine I spy, petite ritournelle pour citadin enneigé. Une trompette ici, un piano là, et les morceaux révèlent une nudité touchante et extrêmement efficace. Pas besoin de plus, en fait. On se dit que si tous les morceaux du monde pouvaient être aussi simples et aller aussi droit au but, on s’épargnerait d’inutiles intellectualismes minimalistes. Ecoutez Glass houses ou le gai Call me Ishmael, qui aurait pu se retrouver sur un album de Tomte. C’est en tout cas un album qui nous va droit au cœur et qui n’a pas besoin de beaucoup de raisonnements et d’argumentations pour convaincre. Une simple écoute suffit à se dire qu’on tient là un des albums les plus honnêtes de cette année, à cent lieues de toute la hype environnante. Et ça, ça fait énormément de bien. On se dit qu’il existe encore des musiciens qui se consacrent à leur artisanat pour le plaisir pur du geste et de la communication. Alors, faites passer le message. |
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Il y a 2 contribution(s) au forum. ![]() (1/2) 29 août 2015 ![]() (2/2) 17 octobre 2006, par benjitricky |
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