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Flexa Lyndo : "Slow Club" Slow Pop Club vendredi 13 mai 2005, par |
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Moins boy-scouts que Girls in Hawaii, plus subtils que Ghinzu, moins comiques-troupiers que Sharko, les Flexa Lyndo ont tout pour plaire aux amateurs de pop à guitares sensible et intelligente, ce que reflète d’ailleurs leur carnet d’adresses bien fourni (production de leur second album par Tony Goddess, le leader des excellents mais hélas défunts Papas Fritas, première partie de groupes comme Nada Surf...). Pourtant, une première écoute de leur nouvel opus, le bien nommé Slow Club, nous laisse de marbre. Espoir déçu ?
On retourne pourtant l’objet dans tous les sens mais rien n’y fait : quelque chose cloche. Est-ce la production parfois limite sur certains titres (quelques guitares qu’on aurait rêvées plus aériennes sur l’évanescent Love the bomb...) ? Est-ce la sensation que le groupe, comme paralysé par l’enjeu, n’ose se lâcher qu’à de trop rares exceptions (le final de Grand Jumble Army, par exemple) ? Est-ce l’accent francophone de Loïc Bodson qui ne passe pas, qui ne passe plus ? Cet album est trop bien peigné et on commence à penser qu’à l’instar d’autres espoirs du rock belge arrivés un chouia trop tôt, les Flexa Lyndo ont certes su montrer la voie à tout le « sillon wallon » au début de la décennie, mais se sont ensuite fait doubler dans le dernier col, avec les félicitations du jury et l’estime de la jeune génération, mais sans pouvoir récolter ce qu’ils avaient semé... Le capital sympathie des Namurois étant élevé (on garde de très bons souvenirs de leurs concerts), on s’acharne un peu. Un titre de l’album, Cleo, retenant tout particulièrement notre attention. Cette ballade pop douce-amère et touchante, placée en début d’album, émerveille par sa fraîcheur et son naturel... Et notre patience paie, Slow Club s’insinuant sans crier gare dans notre quotidien et dévoilant ses charmes, pas à pas, tout en douceur. On y retrouve tout ce qu’on a toujours aimé dans un certain rock alternatif US de la fin des années 80 et du début des 90’s (de R.E.M. à Pavement, le spectre est large) : cet alliage casse-gueule du cérébral (une certaine sophistication dans l’écriture) et du futile (l’utilisation de gimmicks pop accrocheurs) qui, s’il prend bien, est hautement jouissif. Et c’est un peu de tous ces ingrédients que Flexa Lyndo a parsemé Slow Club : par ici, un couplet "pièce-montée" à la Flaming Lips (Get Down to work), par là quelques harmonies lancinantes qui ne vont pas sans évoquer Radiohead (Lo) ; on n’oublie bien sûr pas quelques refrains fédérateurs (Bad Film Outtake) ou quelques chœurs accrocheurs idéaux pour l’été (Bang on the Motorcade), le tout saupoudré d’un peu d’électronique pour alléger les fins de repas (Beyond the Sattelites, Love the bomb)... Finalement, on n’est pas étonné d’apprendre que la gestation des chansons de Slow Club a été longue. On sent bien que l’écriture de chacun de ces titres a été travaillée à l’extrême. Certaines chansons y ont d’ailleurs perdu en spontanéité (pour mieux y gagner en complexité). Slow Club porte en tout cas bien son nom, s’agissant d’un album aux structures pop patiemment construites par ses auteurs et que l’auditeur attentif ne manquera pas de longuement et soigneusement décortiquer avec un certain plaisir. Dernière bonne nouvelle, une évidence ressort de manière indiscutable de ce disque : le potentiel de Flexa Lyndo est immense ; il faudra compter sur eux dans l’ascension du dernier col, qui n’est peut-être pas encore finie... |
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Il y a 12 contribution(s) au forum. ![]() (1/3) 5 avril 2010, par Administrator ![]() (2/3) 15 octobre 2006, par FANGIO ![]() (3/3) 13 mai 2005 |
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> Flexa Lyndo : "Slow Club" 13 mai 2005 [retour au début des forums] plu sans s bien sûr... > Flexa Lyndo : "Slow Club" 13 mai 2005, par Tommy [retour au début des forums] Quand la plupart des groupes que tu as écouté étant jeune (et qui t’ont donc influencé que tu le veuilles ou non) viennent de pays anglo saxons, chanter ensuite en français peut sembler incongru. Pour une raison que j’ignore, ça ne passe tout simplement pas, ce n’est pas naturel. Et puis il faut reconnaître que c’est très pratique pour camoufler des textes idiots, l’anglais, ça ne choque jamais personne ! De toute façon d’où qu’on vienne, faut pas se forcer et chanter de la manière qu’on sent le mieux, non ? Ce qui est nul en revanche, c’est de s’adresser au public en anglais quand on joue dans un pays francophone et qu’on l’est soi-même ! > Flexa Lyndo : "Slow Club" 13 mai 2005 [retour au début des forums] C’est ce que font ces grosses buses de Montevideo ... > Flexa Lyndo : "Slow Club" 13 mai 2005 [retour au début des forums] Je voudrais ajouter un commentaire : "come on, everybody on the stage you mother fuckers ! We come from Lodelinsart. Fuckin’ great city ! And we would like to dedicate the next song to our mothers, mother fuckers"
> Flexa Lyndo : "Slow Club" 19 mai 2005 [retour au début des forums] N’oublions pas les ignobles poseurs à deux balles de Zaccharia ! > Flexa Lyndo : "Slow Club" 19 mai 2005 [retour au début des forums] Vous préfereriez que ces groupes s’adressent au public en wallon ?
> Flexa Lyndo : "Slow Club" 19 mai 2005 [retour au début des forums] c’est quoi une buse ??? > Flexa Lyndo : "Slow Club" 19 mai 2005 [retour au début des forums] Et pourquoi c’est nul de parler en anglais avec le public et pas de chanter en anglais ?
> Flexa Lyndo : "Slow Club" 19 mai 2005 [retour au début des forums] Je suis pour l’imperméabilité des cultures. Un français pur souche pour un public francophone de caves qui ne veut rien entendre d’autre que la langue de ses ancêtres. Pitié bouté les anglois hors de notre majestueux royaume. Vive André Bialec et Hergé.
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